• 1. Dis-Lui

    Si un jour, tu croises au hasard
    Celui du tout dbut de l’histoire
    Celui que je croise dans mes miroirs
    Qui reste avec moi meme quand je pars
    Les mots promis et les malentendus
    Se gorger d’eau mais qu’on a pas vus
    Les mots d’absence pingls, pendus
    Aux lvres qui se sont tues
    Dis-lui
    Dis-lui tous ces mots qui nous lient
    Les mots qui fuient et les non-dits
    Oh… Dis-le lui
    Dis-lui
    Dis-lui qu’au long des longues nuits
    Ils font mal encore aujourd’hui
    Oh… Dis-le lui
    Ce que l’on ose meme demi
    Meme les derniers, et meme les maudits
    Ce que l’on peint ou que l’on crie
    Et qui soudain qu’on a priv de vie
    Les mots de nos jardins d’hier
    Abandonns aux vents de poussire
    Les mots lancs, faisceaux de verre
    Au coeur ocan d’un pair
    Dis-lui
    Dis-lui qu’il fut mon seul abri
    Dans le silence, contre l’oubli
    Oh… Dis-le lui
    Dis-lui le cot de ma peine
    Et le mal que j’ai eu
    Dis-lui ces moments de haine,
    Mais qu’il n’a jamais su
    Dis-lui mes attentes veines
    Et tout ce que j’ai cru
    Tous ces rois, toutes ces reines
    Qui ne sont jamais venus
    Dis-lui
    Dis-lui tous les mots qui nous lient
    Les mots qui fuient et les non-dits
    Oh… Dis-le lui
    Dis-lui qu’au long des longues nuits
    Ils font mal encore aujourd’hui
    Oh… Dis-le lui
    Dis-lui
  • 02. Le Cowboy Virtuel

    Je suis un cowboy virtuel, a long long way from home
    Sous un ciel circonstanciel

    Alone, je suis un rêve sur cette terre
    Parfois je sais ce que je suis un voyageur de l’éther
    Solitaire, sans repère et sans abri, qui te suit

    J’ai besoin de toi, entends ma voix, je te suivrai tel que je suis
    A long way from home, comme tous ces hommes désarçonnés

    Je suis un cowboy virtuel, comme une chanson à la radio
    Un mirage habituel, un écho

    Je vis ma vie comme elle se donne, pris au lasso des heures qui sonnent
    Je suis ta route, je fuis le doute, j’espère en toi

    J’ai besoin de toi, entends ma voix, je te suivrai tel que je suis
    A long way from home, comme tous ces hommes désarçonnés…

    J’ai besoin de toi où que tu sois, je te suivrai tel que je suis
    A long way from home, comme tous ces hommes désarçonnés

    J’ai besoin de toi, entends ma voix, je te suivrai tel que je suis
    A long way from home, comme tout ces hommes désarçonnés

  • 03. Elle Est Ma Tendresse

    Pour le meilleur et aussi pour le pire
    Pour toutes les douleurs et pour tous les rires
    Pour la chaleur de son corps qui soupire
    Pour ses yeux qui pleurent quand je la fais souffrir
    Pour le terrible manque d’elle quand elle s’en va
    J’apprendrai le silence pour ne pas lui mentir
    J’apprendrai son absence quand elle voudra partir
    J’lui donnerai mes nuits blanches, mes rêves et mes délires
    J’lui apprendrai l’amour, celui qu’on fait à deux
    Celui qu’elle a toujours quand il en manque un peu

    Elle est ma tendresse
    Elle a mon amour
    J’veux pas qu’on la blesse, oh non
    J’veux personne autour
    Elle est mon espace, mon identité
    Le vrai dans la glace
    Quand j’veux me regarder

    J’apprendrai les couleurs qui tissent les étoiles
    Je remplirai son coeur de tout c’qui fait pas mal
    J’arrêterai le temps quand elle voudra grandir
    Pour elle je ferai en grand tout ce qu’elle n’ose pas dire
    Et qui posent le beau sur un amour intense
    J’lui donnerai du soleil avec du bleu immense
    Pour pas qu’elle se réveille du côté du silence

    Elle est ma tendresse
    Elle a mon amour
    J’veux pas qu’on la blesse, oh non
    J’veux personne autour
    Elle est mon espace, mon identité
    Le vrai dans la glace
    Quand j’veux me regarder

    Elle est l’étrange certitude
    Le manque qui empêche de rêver
    Pour tous ceux qui s’aiment par habitude
    Et qui s’appartiennent à moitié

    Elle est ma tendresse
    Elle a mon amour
    J’veux pas qu’on la blesse, oh non
    J’veux personne autour
    Elle est mon espace, mon identité
    Le vrai dans la glace
    Quand j’veux me regarder

  • 04. Demande A La Poussière

    Assise sur ta valise
    Tu regardes l’horizon
    La poussière qui s’irise
    Dans le sillage des camions
    Il passe sous ta chemise
    Comme un léger frisson
    C’est loin la terre promise
    Ses mirages et ses questions
    Un dernier mot glissé
    Sous la porte d’entrée
    Avec tous tes regrets

    Si tu t’en vas
    Demande à la poussière
    De recouvrir tes pas
    D’effacer tes repères
    Le jour où tu t’en vas
    Demande à la poussière
    Où trouver le mystère
    Pour se passer d’hier
    Ne pas douter de toi

    Tu ne veux plus d’une vie
    Qui n’te laisse pas le choix
    Où tout est trop petit
    Où plus rien n’est fait pour toi
    Toi tu veux la lumière
    L’océan outre-mer
    Les étendus de ciel
    Prendre avec insolence
    La belle indifférence
    De chaque jour qui commence

    Si tu t’en vas
    Demande à la poussière
    De recouvrir tes pas
    D’effacer tes repères
    Le jour où tu t’en vas
    Demande à la poussière
    Où trouver le mystère
    Pour se passer d’hier
    Ne pas douter de toi

    C’est ton grand rêve qui s’avance
    Et tu ne fermeras pas les yeux
    Un dernier mot glissé
    Sous la porte d’entrée
    Avec tous tes regrets

    Si tu t’en vas
    Demande à la poussière
    De recouvrir tes pas
    D’effacer tes repères
    Le jour où tu t’en vas
    Demande à la poussière
    Où trouver le mystère
    Pour se passer d’hier
    Ne pas douter de toi

    Demande à la poussière
    La force, le secret
    Pour apprendre à laisser
    Savoir changer de voie
    Demande à la poussière
    De recouvrir tes pas
    D’effacer tes repères
    Le jour où tu t’en vas.

  • 05. L’Irresistible

    Impassibles aux heures qui passent
    Le corps et le coeur s’enlacent
    Un sentiment s’exhale
    Un miracle, un signal
    Depuis
    C’est compris
    Que pour la vie
    We will always be

    L’irrésistible
    La force tranquille
    L’amour en raccord
    En coeur et en corps
    Irrésistibles
    Joints par un fil
    La peau de l’âme
    La flamme

    C’est le vrai entre toi et moi
    C’est le destin qui nous lie, la foi
    Qu’irrésistiblement
    Nous on s’aime, s’aime et s’aimera longtemps
    J’ai compris
    Que pour la vie
    You will always be

    L’irrésistible
    La force tranquille
    L’amour en raccord
    En coeur et en corps
    Irrésistibles
    Joints par un fil
    La peau de l’âme
    S’enflamme

    Sans jamais craindre les hivers
    Emportés dans la lumière
    L’irrésistible
    La force tranquille
    L’amour en raccord
    En coeur et en corps
    Irrésistibles
    Inséparables
    Inséparables.

  • 06. J’Attends

    comme un cheval de manège
    Prisonnier, je tourne en rond
    Comme sous un ciel de Norvège
    Il fait froid. Le temps est long
    Moi tout seul, tout seul sans elle
    Ma vie n’est qu’une chambre d’hôtel

    J’attends…
    Le coeur invalide
    Dans une chambre vide
    J’attends
    Je l’attends
    Le coeur immobile
    L’amour inutile
    J’attends

    Londres, New York ou Paris
    C’est pareil, c’est pareil, c’est pareil, c’est pareil
    Midi, minuit jour et nuit
    Sans repos et sans sommeil
    Mon courriel, mon téléphone
    Moi, sans elle, je ne suis personne

    Et j’attends…
    Le coeur invalide
    Dans une chambre vide
    J’attends
    Le coeur immobile
    L’amour inutile
    Dans un centre ville

    Je perds l’équilibre
    Je ne suis pas libre
    D’aimer…

    Je l’attends
    Le coeur invalide
    Dans une chambre vide
    J’attends
    Le coeur immobile
    L’amour inutile
    J’attends
    Je l’attends
    Mon coeur prend des rides
    Mes rêves s’oxydent
    lentement

  • 07. Ce Qu’il Me Reste

    Il t’emmène
    Au feu que je lui devine
    Et ton absence me parlera
    De ces jeux qu’on ne dit pas

    Oui je sais
    Reste la douleur et la peine
    De ces nuits qu’on n’attendait pas
    Et les jours sans ta voix

    J’apprendrai à te dire les mots qui font la belle illusion
    Si tu savais rester
    Mais ce qu’il me reste

    L’envie d’y croire encore
    L’oublie de corps en corps
    La peur de voir le feu qui brûle dans tes yeux
    L’envie d’y croire encore
    De me jeter un sort
    L’envie de voir un peu
    Ce qu’il me reste, reste de nous deux

    Il t’emmène
    C’est l’enfer qui se dessine
    Et vos corps qui font l’amour
    Ma nuit vaut le jour
    Oui je sais
    J’aurais dû lire entre les lignes
    J’ai marché les yeux fermés
    Et je suis tombé

    J’apprendrai à te dire les mots qui font la belle illusion
    Si tu savais rester
    J’ pourrais retrouver

    L’envie d’y croire encore
    L’oublie de corps en corps
    L’envie de voir le feu
    Qui brûle dans tes yeux
    L’envie d’y croire encore
    De me jeter un sort
    L’envie de voir un peu
    Ce qu’il reste, reste de nous deux

    Juste envie d’y croire
    Envie de voir
    Juste envie d’y croire
    Envie de voir

    L’envie d’y croire encore
    L’oublie de corps en corps
    L’envie de voir le feu qui brûle dans tes yeux
    L’envie d’y croire encore
    De me jeter un sort
    L’envie de voir un peu
    Ce qu’il reste, reste de nous deux
    Ce qui reste de nous deux
    Ce qu’il me reste de nous deux

  • 08. Un Océan De Peine

    Un océan de peine
    Et c’est ma vie qui saigne
    Et voilà tout
    Ce qui reste de toi
    Et voilà surtout
    Où je sombre sans toi
    Un océan de peine

    Il a fallu qu’on s’aime
    Nos vies un peu moins vaines
    Je voulais si peu
    Sans doute un peu trop pour toi
    Aujourd’hui tu vois
    Doucement je me noie
    Dans l’océan de peine

    Il suffirait de si peu je crois
    Juste d’un sourir venant de toi
    Il suffirait qu’ensemble on y croit
    Pour que se vide enfin et se vide à jamais
    Cet océan de peine
    Où nos vies se démènent
    J’oublierai si tu m’aimes
    Cet océan de peine

    Un océan de peine
    Et c’est ma vie qui saigne
    Et voilà tout
    Ce qui reste après nous
    Et voilà surtout
    Où je sombre sans nous
    Un océan de peine.

  • 09. Un Parfum D’Eternité

    Quand le soleil vient se noyer
    Dans le grand bleu de l’océan
    C’est une étreinte inhabitée
    L’amour lassé de deux amants
    Comme tout se lit’sur nos visages
    Tout se délie au fond des yeux
    Combien de rêves, combien d’adieux
    Se sont perdus, ont fait naufrage

    Toi mon amour, toi ma douleur
    Des champs du coeur, le moissonneur
    Notre vie est si légère
    Et les amours amères
    Garde la trace de ces adieux
    Qui dans le coeur laissent des bleus

    Un peu de vent dans mes cheveux
    Un bungalow abandonné
    C’est une histoire de gens heureux
    Qu’un jour la mer a emportés
    Est-ce un murmure, une demande ?
    Ou le bruit de l’océan
    Qui va se perdre sur la lande ?
    Ou est-ce le rire d’un enfant ?

    Toi mon amour, toi ma douleur
    Des champs du coeur, le moissonneur
    Notre vie est si légère
    Et les amours amères

    L’éclair salé s’est reposé
    Là sur ma peau comme un aveu
    Je t’aime oui mais ce que je veux
    C’est juste un peu d’éternité

    Toi mon amour, toi ma douleur
    Des champs du coeur, le moissonneur
    Notre vie est si légère
    Et les amours amères
    Garde la trace de ces adieux.

  • 10. Tu T’en Iras

    Tu t’en iras comme une larme
    Un peu de sel en goutte d’eau
    Que font les larmes à nos visages
    Après nos peines et nos orages
    Qu font les larmes après nos peaux

    Tu t’en iras comme un silence
    Comme une page sans écrit
    Un ridicule pas de danse
    Comme une excuse un non-sens
    Comme un silence où tout est dit
    Tu t’en iras

    Tu t’en iras comme une étoile
    Comme les espèrent les rois
    Comme une nuit qu’un matin pâle
    Pas à pas ne remplace pas
    Sans que l’on sache bien pourquoi
    Et moi j’aurai froid
    Moi j’aurai froid
    Moi j’aurai froid

    Tu t’en iras comme une image
    La fin du film au cinéma
    Quand on rallume dans la salle
    Et qu’on reste assis sans courage
    Et quand le vrai reprend ses droits
    Et moi je veux pas
    Et moi j’aurai froid

  • 11. Julia

    Tu m’as promis le temps qui délivre
    De la peine doucement
    Tu m’as donné la route à suivre
    Pour oublier calmement
    Tu m’as parlé
    Pendant des nuits
    Des raisons du comment
    Tu avais promis que l’envie
    Me viendrait en aimant

    Julia
    C’est si pâle dans mes rêves
    Julia
    J’ai toujours mal de toi
    Julia
    Il neige sur ma peine
    Julia
    Pourquoi je n’oublie pas

    Léo Ferré et le temps qui délave
    Où tout va, tout s’en va
    Et ces douleurs qui nous rendent sage
    Ne me concerne pas
    J’ai tout essayé, tout brisé
    Pour effacer la page
    Mais j’ai si peur d’oublier
    De sortir de ta cage

    Julia
    C’est si pâle dans mes rêves
    Julia
    J’ai toujours mal de toi
    Julia
    Il neige sur ma peine
    Julia
    Pourquoi je n’oublie pas

    Julia oh ! Dis-moi la manière
    Julia pour exister sans toi
    Julia si t’aimer c’est me taire
    Julia je le ferai pour toi

  • 12. Ce Soir Mon Ange

    Ce soir plus rien ne nous dérange mon ange
    Ce soir je t´emmène loin d´ici
    Des journées noires de nos nuits blanches mon ange
    Oublions jusqu´aux souvenirs

    Ce soir plus rien ne nous dérange mon ange
    Même s´il nous faut fuir la ville
    La jalousie est une arme qui tranche
    Mais elle n´existe pas ici

    Ne me dis rien, fais-moi seulement confiance
    Un amour si fort ne meurt pas
    Il fleurira au paradis mon ange
    Mais reste serré contre moi

    Je ne veux plus te voir pleurer mon ange
    Un ange ça ne pleure pas
    Je t´emmène où la vie est une danse
    Laisse-toi guider par mes pas

    Ne fais rien, fais-moi seulement confiance
    Un amour si fort ne meurt pas
    Il fleurira au paradis mon ange
    Mais reste serré contre moi

    Ne laisse rien même si ça les dérange
    Du bonheur qu´ils veulent nous voler
    Personne ne nous séparera mon ange
    Je t´aime pour l´éternité
    Personne ne nous séparera mon ange
    Je t´aime pour l´éternité

  • 13. Les Baisers Faciles

    Seize ans
    Et l’univers devant soi
    Un coeur de pomme qui croit
    Pouvoir n’aimer qu’une fois

    Vingt ans
    Le droit de changer d’avis
    Le désir en somme d’aller séduire
    Des filles à l’infini

    Tous les parfums qui enivrent
    L’effet mer qui prend et chavire
    Les lèvres auxquelles rien ne résiste
    L’instant pour lequel on existe

    Ah ! les baisers faciles
    Loin déjà ah ! , les baisers faciles

    Un soir
    L’ombre d’un doute s’installe
    Toutes les bouches se valent
    Le film est banal

    Vouloir
    Pouvoir s’ouvrir comme avant
    Pour celle qu’on aimera longtemps
    Avoir deux fois vingt ans
    Les lèvres auxquelles rien ne résiste
    L’instant pour lequel on existe

    Ah ! les baisers faciles
    Loin déjà ah ! , les baisers faciles

    De temps en temps c’est normal
    Ma nostalgie en chamaille

    Ah ! les baisers faciles
    Loin déjà ah ! , les baisers faciles
    Les étoiles qui brillent
    Ah ! les baisers faciles
    Sauve-moi ah ! , Des baisers faciles

  • 14. Pour Amélie

    Prisonnière d’un corps adolescente
    Sombrant dans tes larmes d’enfant
    Ton miroir dit que t’es pas belle
    Les mots ont l’air de changer en deux temps

    T’as cru aux mensonges insolent
    Des gamins pas vraiment cruels
    Patience et tout s’arrangera
    En attendant…

    Amélie
    Ma voix t’appelle
    Faut pas pleurer comme ça
    Un jour l’amour aura des ailes
    Comme toi

    Amélie
    Mon hirondelle
    Ta beauté s’éveillera
    Mais avant tu dois être celle
    Qui la voit…

    Dans la solitude tu attends
    Que tes cris brisent enfin le temps
    Notre âme est-il ton essentiel ?
    Oublie ce que pense tout ces gens
    Et l’importance qu’on leur prétends
    Qu’importe toi, reste rebelle
    Patience un jour tu choisiras

    En attendant…
    Écoute moi…

    Amélie
    Ma voix t’appelle
    Faut pas pleurer comme ça
    Un jour l’amour aura des ailes
    Comme toi

    Amélie
    Mon hirondelle
    Ta beauté s’éveillera
    Mais avant tu dois être celle
    Qui la voit…
    Qui la voit…
    Qui la voit…
    Qui la voit…

    Amélie
    Ma voix t’appelle
    Faut pas pleurer comme ça
    Un jour l’amour aura des ailes
    Comme toi

    Amélie
    Mon hirondelle
    Ta beauté s’éveillera
    Mais avant tu dois être celle
    Qui la voit…
    Qui la voit…

  • 15. Kibera

    Elle a de grands yeux qui dérangent
    Cette ville un peu étrange
    Une longue voie de chemin de fer
    Presqu’une route et puis l’enfer
    Où rien ne fleurit, rien ne change

    Ses enfants naissent, et vivent
    Et passent
    Aux sourires habillés de crasse
    Kibera non rien ne t’efface

    Kibera, Kibera
    Il y a le feu qui brûle en toi
    Kibera, Kibera
    Ce feu que les autres n’ont pas
    Kibera, Kibera
    Tu mêles la peine à ta voix
    Kibera, si forte au fond de moi

    C’est une immense étendue d’âmes
    Quelques millions d’hommes et de femmes
    Une île aux portes de la ville
    Où même l’ombre est inutile
    Aux jours de chaleur et de flammes

    Et moi qui suis venu d’en face
    Moi qui n’étais pas à ma place
    Kibera, non rien ne t’efface

    Kibera, Kibera
    Il y a le feu qui brûle en toi
    Kibera, Kibera
    Ce feu que les autres n’ont pas
    Kibera, Kibera
    Tu mêles la peine à ta voix
    Kibera, si forte au fond de moi

    Xallé Wroule Djoye
    Xallé Waroulle xiff
    Wanté gnomme gni ngni ré

    Ses enfants naissent, et vivent
    Et passent
    Aux sourires habillés de crasse
    Kibera non rien ne t’efface

    Kibera, Kibera
    Il y a le feu qui brûle en toi
    Kibera, Kibera
    Ce feu que les autres n’ont pas
    Kibera, Kibera
    Tu mêles la peine à ta voix
    Kibera, si forte au fond de moi