• 01. Je resterai là

    Je dormirai
    Je dormirai là
    Sous ces drapeaux qui marchent au dernier combat
    Près de ta porte
    Le souffle si bas
    Que le diable nous emporte
    Je resterai là près de toi

    Je resterai, aux cloches qui sonnent
    Ton dernier rempart à la folie des hommes
    Pas par bonheur
    Devoir ou bravoure
    J’inventerai nos heures au nom de l’amour

    Quand la nuit viendra, je dormirai là
    Prisonnier des soupirs que tu voudras
    Quand tout s’en ira, je resterai là
    J’attendrai, j’attendrai le temps qu’il faudra

    Je dormirai
    Comme un soir de Noël
    A rêver d’être le premier au réveil
    Le premier reflet, dans ton oeil
    Jusqu’au dernier danger
    Ta route immortelle

    Quand la nuit viendra, je dormirai là
    Prisonnier des soupirs que tu voudras
    Quand tout s’en ira, je resterai là
    J’attendrai, j’attendrai le temps qu’il faudra
    Quand ils seront là, j’ouvrirai mes bras
    Si puissants, que tout s’évanouira
    Je dormirai là, je resterai là
    J’attendrai, j’attendrai le temps qu’il faudra

    Quand la nuit viendra, je dormirai là
    Quand tout s’en ira, je resterai là
    Je dormirai là, je resterai là
    Quand la nuit viendra, je dormirai là
    Je resterai là …

  • 02. Au bout de la piste

    Comme le rebelle apache insaisissable
    Ressent la présence du piège
    Survit de faux-pas dans le sable
    Et le joueur d’échec raisonnable
    Quand bouge dame, cache le fou
    Lance ses pions aux tours friables

    Il faut que tu me trouves, il faut que tu insistes
    Mais pour toi j’ai brouillé les pistes
    Il faut que tu me prouves, que rien ne te résiste
    Mais pour toi j’ai brouillé les pistes

    Dans mon labyrinthe d’ombres et de contraire
    Si tu entres, sois sûre de toi
    Des transparences meurtrières
    Et si un à un, tu démêles les fils
    C’est au centre de la toile
    Que le vrai danger se profile

    Il faut que tu me trouves, il faut que tu insistes
    Mais pour toi j’ai brouillé les pistes
    Il faut que tu me prouves, que rien ne te résiste
    Mais pour toi j’ai brouillé les pistes

    Et si tu me découvres, qu’aucun doute ne subsiste
    C’est pourquoi j’ai brouillé les pistes
    Il faut que je t’éprouve, en démon égoïste
    Exorciste, et qu’enfin j’existe

    Si tu me traques à travers mes mirages
    Qu’une âme de plus pour une de tes cages
    Je t’observe à n’en plus dormir
    On ne peut plus me trahir, me trahir …

    Il faut que tu me trouves, il faut que tu insistes
    Mais pour toi j’ai brouillé les pistes
    Il faut que tu me prouves, que rien ne te résiste
    Mais pour toi j’ai brouillé les pistes

    Comme le dernier apache invulnérable
    Je laisse des forces à chaque indice
    Je me sais vaincu au bout de la piste

    Au bout de la piste …

  • 03. Juste pour soi

    L’été a passé
    Une éternité
    Les flots de l’innocence apaisés
    Elle s’est endormie
    Moi j’ai un peu grandi
    Mais pas assez pour que j’oubli

    Fille d’un cygne qui danse
    Dans sa robe de providence
    Laisse un écrin dans mon âme
    Comme ces victoires sur l’ennui
    Et ces jours qu’on a écrit
    En petit
    Juste pour soi

    Pour soi
    Tout ces rêves privés
    Toutes ces choses qu’elle ne verra jamais
    Quand je ferme les yeux
    Quand elle fait de son mieux
    Si complice et pourtant, si secret

    Mon amour ouvre la porte
    Il faut que les diables sortent
    Moi je reste à tes cotés
    Pas de gros plan en arrières
    Pour ces photos qu’on va faire
    Serrés
    Mais juste pour soi

    Si je fais de toi ma reine
    Mes souvenirs m’appartiennent
    Pour toujours, jusqu’au dernier
    Si la vie n’est que partage
    La mémoire reste en otage
    Qu’on ne délivre
    Que juste pour soi

    Juste pour soi, ni donner ni prendre,
    Juste pour soi, ni voler ni rendre …

  • 04. Doucement

    Parfum de silence
    Je sais que c’est l’heure des amants
    Rituel de la danse
    Je sais que c’est plus que tu attends
    Alors je me glisse au plus chaud
    Au velours de ta peau
    Doucement Doucement
    La nuit nous appartient
    Simplement Simplement
    Mon corps sera le tien
    Doucement
    Jusqu’aux brumes du matin
    Nous sommes deux innocents
    Deux égarés consentants
    Le temps n’a plus de temps
    Ni la pluie ni le vent
    Juste après tes doigts, j’aurai froid
    Je n’irai jamais plus que là
    Doucement Doucement
    La nuit nous appartient
    Simplement Simplement
    Mon corps sera le tien
    Doucement
    Jusqu’aux brumes du matin
    Où vont les monde que je vois
    Quand les caresses font la loi
    Tu les rêves à travers moi
    Ensembles et doucement
    C’est la grâce qui nous envoie
    Le bonheur chaque fois
    Doucement doucement
    La nuit nous appartient
    Simplement simplement
    Mon corps sera le tien
    Doucement jusqu’aux brumes du matin
    Doucement jusqu’aux brumes du matin
  • 05. La seconde chance

    Je sens
    Les minutes, les seconde
    Qui m’éloignent de ce monde
    Souvent
    Et j’attends
    Le silence de mes rêves
    Mais je n’aurai pas de trêve
    Pourtant J’y pense tout le temps
    Je sais
    Je ne connais plus mes songes
    Des petits point qui me rongent
    Dedans
    Et j’en oublie
    Les premiers gestes d’urgence
    Et la délivrance qui m’attends
    J’y pense tout le temps

    Pourquoi Les Dieux qui commandent sont si loin ?
    Il manque une ligne dans ma main
    Un peu de mon c?ur est à prendre
    Et je veux faire bien
    Mais j’apprends
    Au delà des ombres, le chemin
    La force qui monte et me soutient
    C’est ton visage d’or et d’ange
    Qui souffle sur le mien
    La seconde chance

    Depuis
    J’ai grand ouvert la fenêtre
    Je guette ta silhouette
    Aux vents
    Sans élan
    Pour ma seconde naissance
    Je saute dans la lumière
    En avant

    Pourquoi Les Dieux qui commandent sont si loin ?
    Il manque une ligne dans ma main
    Un coin de mon c?ur est en cendres
    Et je veux faire bien
    Et j’apprends
    Je sèmes les graines de ta loi
    Au dernier passage, au jour des rois
    Je serais ton arbre et tes branches
    Toi qui me donneras
    La seconde chance …

  • 06. J’ai l’espoir

    Si le pays qui m’attire
    C’est l’air que je respire
    Si j’appelle ça chez moi
    Si je n’ai rien à bâtir
    Ni d’église à servir
    Si j’appelle ça chez toi

    J’ai l’espoir que ta route croise la mienne
    Que dans un soir de doute
    Tu reviennes
    J’ai l’espoir que ta route croise la mienne
    Que quelque part tu m’écoutes
    Que ta peau, se souvienne

    Si rien ne sait me suffire
    Ni rester ni mentir
    Si j’appelle ça un choix
    Si « Cap Hornier damné » cherche avenir
    Pour appartenir
    Pour la première fois ?
    Et si je t’appelle toi ?

    J’ai l’espoir que ta route croise la mienne
    Que dans un soir de doute
    Tu reviennes
    J’ai l’espoir que ta route croise la mienne
    Que quelque part tu m’écoutes
    Te dire … que je t’aime

    A tout perdre, je garde l’espoir qu’un soir …
    Gardien de ta mémoire

    J’ai l’espoir que ta route croise la mienne
    Que dans un soir de doute
    Tu reviennes
    J’ai l’espoir que ta route croise la mienne
    Que quelque part tu m’écoutes
    Te dire …
    J’ai l’espoir que ta route cherche la mienne
    Que dans un soir de doute
    Tu reviennes
    J’ai l’espoir que ta voix guide la mienne
    Que tous nos rêves s’ajoutent, que ta peau
    Se souvienne …
    Que tu te souviennes …

  • 07. Un simple gars

    Je sais, ce sont des mots qu’on imagine
    D’un enfant, d’un monde passé, pas de moi
    Je suis d’un pays sans fard, sans épines
    Un simple gars grandi de neige et de bois,
    Sans phrases assassines
    Naïf aux étoiles et prude sous le vent
    Je sais la tendresse, je sais combien est forte ma promesse
    Mais voudras-tu toujours de moi autant qu’avant?
    Si j’ai passé le temps de l’innocence
    J’ai gardé les yeux grand-ouverts sous l’orage
    Je saurai dire aux tiens le pur, d’un feu sans artifice
    Sans peur ni faiblesse, je ferai tes jours pas sans maladresse
    Comme un simple gars, aux pieds d’une déesse
    Et si rien ne presse, je sais combien est forte ma promesse
    Mais voudras-tu toujours de moi autant qu’avant?
    Et tous ces mots, ces cris, ces rires qui nous blessent
    Dérisoires et pauvres armes qu’on nous laisse
    Je les oublierai pour toi, j’essaierai en tous cas
    Comme un simple gars un peu maladroit
    Si tu voulais de mes toujours
    Si tu pouvais lire dans mon corps
    Les forêts, les lacs et les vents
    Que tu fais grandir autant
    Que de simples mots d’amour
    Que n’oserait pas, un simple gars au grand jour
    Ces images rêves d’innocent
    Ces voyages limpides et distants
    Tout ce que je sais, et ce que j’apprendrai
    Pour toi sans jamais tricher
    Si tu voulais de moi
    Si tu veux d’un simple gars
    Un simple gars grandi de neige et de bois, sans phrases assassines
    Naïf aux étoiles et prude sous le vent
    Et si rien ne presse, je sais combien est forte ma promesse
    Mais voudras-tu toujours de moi autant qu’avant?
    Voudras-tu toujours de moi autant qu’avant?
  • 08. Juste un peu de temps

    Ouvres tes yeux sur le monde
    Laisse couler l’eau de pluie
    Pour que la lumière inonde
    Ton visage et ta vie
    Dis-moi que tout n’est pas
    Si noir autour de toi
    Dis moi que l’on saura
    Saisir le temps qui passe
    Et trouver dans l’espace ….

    Juste un peu de temps
    Juste un peu de temps
    Juste un peu de temps
    Pour s’apprivoiser toi et moi

    Oublie tout ce qui t’oppresse
    Tout ce qu’on t’as appris
    Les faux-pas, le temps qui presse
    Et les sens interdits
    Méfie-toi des beaux parleurs
    Ces amants inutiles
    Ces histoires apprises par c?ur
    Ces malheurs trop faciles
    L’amour est si fragile …

    Juste un peu de temps
    Juste un peu de temps
    Juste un peu de temps
    Pour s’apprivoiser toi et moi

    Juste un peu de temps
    Juste un peu de temps
    Juste un peu de temps
    Pour s’apprivoiser toi et moi

    … Ouvre tes yeux sur le monde
    Laisse couler l’eau de pluie
    Pour que la lumière inonde
    Ton visage et ta vie …

  • 09. Obia

    Il faut rester dans ces rues animées
    A l´heure où les vents se taisent
    Sans ce quartier mal-aimé
    Il faut la voir chasser l´obscurité
    Dans la foule au pied des murs
    Danser pour oublier

    Plus on est près d´elle, on est loin
    Loin de nos nuages
    Nos si raisonnables destins
    Suffit d´un rien, un geste de ses reins
    Et s´arrête la raison qui nous tient

    Commence alors une autre nuit sans fin
    Son corps de feu se cambre et danse
    Jusqu´au petit matin
    Au son des guitares et des tambourins
    Et des pieds frappant le sol
    Et des mains frappant les mains

    Et pour tous ces naufragés quotidiens
    Elle est comme une bouffée d´air
    Un phare, un lien, une lumière, un refrain
    Dans nos vies lisses aux paradis lointains
    Un peu d´amour sans blessure
    Une aventure, un peu de magie qui revient

    Obia….un mirage
    Obia….sans cage
    Avec les oiseaux, tu voyages

    On ne sait pas d´où elle vient où elle va
    Fille des mers des Antilles
    Ou du soleil catalan
    On ne sait jamais pour qui son cœur bat
    Pour qui le soir ses yeux se maquillent
    Et brûlent si souvent

    Et pour ces naufragés du soir
    Elle est comme une bouffée d´air
    Un phare, un lien, une lumière, un espoir
    Dans nos villes, aux plaisirs incertains
    Un peu d´amour sans blessure
    Une aventure, un peu de magie qui revient

    Obia….un mirage
    Obia….sans cage
    Avec les oiseaux, tu voyages
    Obia….un mirage
    Obia….sans cage, sans cage

    Obia féline sirène
    Danse la joie, la peine
    En rebelle soumise
    Elle remet sa chemise
    Et disparaît soudain

    Obia….un mirage, sans cage
    Obia….sans cage, un mirage, un mirage
    Obia….
    Avec les oiseaux, tu voyages
    Obia

  • 10. Mourir les sirènes

    Seul à bord j’ai passé l’orage
    Le capitaine est mort dans ce long voyage
    La terre est loin devant
    Je crois qu’elle m’attend
    Un dernier verre je m’accroche au trottoir
    Dans une rue où l’alcool a noyé l’espoir
    Un marin sans mémoire
    Nous raconte son histoire
    Y’a des jours, y’a des souvenirs
    Y’a des nuits il vaut mieux en rire
    Y’a des images
    Et tu vois mourir les sirènes
    Passer tes années lumières
    Mourir les sirènes
    Ne cache pas ta peine
    Le soir descend, je revois les nuages

    La mer est dans mon corps
    Comme un loup en cage
    La terre est trop loin
    J’ai fait tout ça pour rien
    Toujours ce verre, et cette fille des trottoirs
    Qui s’accroche à mon bras pour m’aider à boire
    Le marin sans mémoire
    A fini son histoire
    Y’a des jours, y’a des souvenirs
    Y’a des nuits, il vaut mieux en rire
    Y’a des images
    Et tu vois mourir les sirènes
    Passer tes années lumières
    Mourir les sirènes
    Ne cache pas ta peine
    Quand tu vois mourir les sirènes
    Passer tes années lumières
    Mourir les sirènes
    Quand tu vois mourir les sirènes
    Mourir les sirènes
    Mourir les sirènes
    Ne cache pas ta peine
    Quand tu vois mourir les sirènes
    Passer tes années lumières
    Mourir les sirènes Ne cache pas ta peine
    Ne cache pas ta peine

  • 11. Les lys blancs

    Au bas d’une photo, une rime
    Un bouquet de lys blancs, tes signes
    Un petit flash, notre histoire

    Deux gouttes d’eau dans la rivière
    Qui se séparent bien avant la mer
    Reste une prière

    Je sais que tu m’entends
    Je sais que tu m’entends
    Au souffle du vent
    Je sais que tu m’entends
    Ça me rend fort

    Des milliers d’heures heureuses
    Pour la vie bien dangereuse
    Et le prix fort, soudain
    Reste pour moi
    Les coups de gueule
    Les éclats de rire, et si je suis seul
    Je te sens si près, là-bas

    Je sais que tu m’entends
    Je sais que tu m’entends
    Au souffle du vent
    Je sais que tu m’entends
    Je sais que tu m’entends
    Ça me rend fort

  • 12. Avant vous

    J’avais le froid
    Des pôles irréels
    Aux fleuves-rois
    Des neiges éternelles
    J’avais la braise
    Des citadelles fières
    Ou rien n’apaise
    Le feu des vieilles pierres

    Mais avant vous
    Avant vos mains
    Avant vous
    Je n’avais rien
    Avant vous

    J’avais l’image
    Des vagues tropicales
    De courses larges
    Sous d’immenses voiles
    J’avais la trace des derniers voyageurs
    Ces routes lasses
    Aux yeux des rêveurs

    Mais avant vous
    Avant vos mains
    Avant vous
    Je n’avais rien
    Avant vous

    J’avais l’espoir
    Et le doute aussi la peur de croire
    Aussi grande que l’envie
    Avant …
    Avant vous
    Avant vous
    Je n’avais rien
    Avant vous …

    Mais avant vous
    Avant vos mains
    Avant vous
    Je n’avais rien
    Avant vous …

  • 13. Chaque feu

    Ma belle habite au pays des polaires
    Près des sapins millénaires
    Ma belle renaît de chaque neige
    Douce et fière
    Comme une rose en hiver
    Et chaque feu que j’allume là-bas
    La fait revenir vers moi
    Je serai jamais le capitaine de ses ailes
    Mais je sais voler à ses cotés
    Je serai jamais le chasseur, l’ami infidèle
    Car c’est elle qui m’a ferré
    Ma belle habite la ville et la nuit
    Les lumières l’ont grandie
    Ma belle est toujours restée libre comme l’eau
    Mais je connais son numéro
    Et chaque feu que j’éteins sous tes pas
    Me rapproche un peu de toi
    Je serai jamais le capitaine de ses ailes
    Mais je sais voler à ses cotés
    Je serai jamais le chasseur, l’ami infidèle
    Car c’est toi qui m’a piégé … en premier
    Et chaque feu que j’allume pour toi
    Se consume un peu en moi …
    Et chaque feu ne brûle que mes doigts …
    Car c’est toi qui m’a piégé … en premier
  • 14. Et si…

    Et si

    Et si un jour venait
    Comme si sa se pouvait
    Doucement
    Plus devant
    L’un pour l’autre

    Et si

    Nos mains se délassait
    Si on se réveiller
    Lentement, différent
    L’un de l’autre

    Qui saura les mots , qui Sauras garder l’amour qu’il faut
    Comme un lendemain , Une évidence jamais perdu d’ avance
    Qui s’auras les mots , Qui sauras aimer une fois de trop
    Ce qu’on sera toi et moi

    Et si

    Et si on devenait
    Le reve d’un monde
    Qui née , grandissant
    en même temp
    L’un dans l’autre

    Qui saura les mots , qui
    Sauras garder l’amour qu’il
    faut
    Comme un lendemain, Une
    évidence jamais perdu d’avance
    Qui s’auras les mots , Qui sauras aimer une fois de trop ce qu’on seras toi et moi

    Et si les mots pouvais
    Et si on y croyais
    Simplement